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Enlèvement de Sophie Pétronin à Gao: l'appel du gouverneur

Enlèvement de Sophie Pétronin à Gao: l'appel du gouverneur

Des soldats de l'opération Barkhane dans le centre de Gao.
© RFI/David Baché

On reste sans nouvelles de la ressortissante française Sophie Pétronin, enlevée samedi, à Gao, dans le nord du Mali. Elle était installée depuis une quinzaine d'années dans la région où elle dirigeait une association d'aide aux enfants mal nourris. Nutritionniste, très appréciée dans sa ville d'adoption, son enlèvement choque la population, et le gouverneur du secteur communique.

Au Mali, on est toujours sans nouvelles de Sophie Pétronin, ressortissante française enlevée samedi après-midi à Gao, dans le nord du pays, par des hommes armés. Cet enlèvement n'a toujours pas été revendiqué et les recherches se poursuivent pour tenter de retrouver sa trace. Le parquet de Paris a ouvert une enquête, selon une source judiciaire.
Les recherches sont menées conjointement par les forces de sécurité maliennes, les troupes françaises de l'opération Barkhane et les casques bleus de la Minusma. Pour les aider, le gouverneur de la région, Seydou Traoré, lance un appel urgent aux habitants : « Il faudra que tout le monde s'engage aux côtés de nos forces pour nous aider à apporter un minimum de renseignements pour nous permettre de débusquer les ravisseurs et de retrouver madame Sophie saine et sauve. Ca s'est produit pendant la journée, et madame est connue. Gao est une région perméable, tout le monde connaît tout le monde. Et ces ravisseurs ne sont pas tombés du ciel. Celui qui constate un indice, il n'a qu'à nous le dire ».
Des indices comme, indique Seydou Traoré, des « achats de pain, de médicaments... » Car, le gouverneur l'admet, l'enquête a du mal à avancer malgré les moyens mis en oeuvre : « Effectivement, parce qu'avec tout le dispositif militaire mis en place, le bouclage de toutes les issues et l'intervention des drones, tout le monde est conscient et les gens s'en occupent. A part ça, rien de concret. nous pensons qu'ils [les ravisseurs] sont encore à Gao. Depuis hier, nous ratissons quartier par quartier. Maintenant, cela peut évoluer avec l'accompagnement de la population. »

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