Etats-Unis: les banques banquent après la crise des subprimes
La
banque Crédit Suisse va verser plus de 5 milliards de dollars aux
autorités américaines pour échapper à des poursuites en justice en
raison de la crise des subprimes.REUTERS/Arnd Wiegmann
C’est
un coup d’accélérateur aux Etats-Unis dans le règlement du contentieux
avec les banques sur la crise des subprimes. Le ministère de la Justice a
annoncé poursuivre la banque britannique Barclays. Parallèlement, la
Deutsche Bank et le Crédit Suisse ont conclu des accords de principe
avec les autorités américaines. Les deux banques s’apprêtent à débourser
plusieurs milliards de dollars.
Les
autorités américaines reprochent à ces banques d’avoir vendu, en toute
connaissance de cause, des produits financiers toxiques liés à des
crédits immobiliers. En clair, c’est leur rôle dans la crise des subprimes qui est en cause.
Pour échapper à des poursuites en justice, le Crédit Suisse va verser plus de 5 milliards de dollars.
La note de la Deutsche Bank s’annonce, elle, encore plus salée. Certes, elle n’atteint pas les 14 milliards de dollars réclamés initialement par les autorités américaines. Mais elle va quand même s’acquitter d’une amende de 3 milliards de dollars. Et elle devra en consacrer quatre autres à des mesures de dédommagement de ses clients. Pour ce faire, elle va donc réviser certaines conditions de prêts déjà accordés et apporter des aides aux emprunteurs sur cinq ans.
Un accord devrait être finalisé avant l’investiture de Donald Trump
Mais comme pour le Crédit Suisse, il ne s’agit encore que d’un accord de principe. Deutsche Bank s’attend malgré tout à ce qu’un accord définitif soit finalisé avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier. Et pour cause : l’établissement bancaire allemand est un important créancier du futur président américain.
Pour échapper à des poursuites en justice, le Crédit Suisse va verser plus de 5 milliards de dollars.
La note de la Deutsche Bank s’annonce, elle, encore plus salée. Certes, elle n’atteint pas les 14 milliards de dollars réclamés initialement par les autorités américaines. Mais elle va quand même s’acquitter d’une amende de 3 milliards de dollars. Et elle devra en consacrer quatre autres à des mesures de dédommagement de ses clients. Pour ce faire, elle va donc réviser certaines conditions de prêts déjà accordés et apporter des aides aux emprunteurs sur cinq ans.
Un accord devrait être finalisé avant l’investiture de Donald Trump
Mais comme pour le Crédit Suisse, il ne s’agit encore que d’un accord de principe. Deutsche Bank s’attend malgré tout à ce qu’un accord définitif soit finalisé avant l’investiture de Donald Trump à la Maison Blanche, le 20 janvier. Et pour cause : l’établissement bancaire allemand est un important créancier du futur président américain.
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