Donald Trump et Vladimir Poutine font dans la surenchère nucléaire
Les Etats-Unis n'hésiteront pas à réagir sous une présidence Trump si un autre pays augmente ses capacités nucléaires.REUTERS/Brendan McDermid
Dans
un tweet diffusé jeudi, le président élu américain a plaidé pour un
renforcement de la capacité nucléaire des Etats-Unis. Selon des propos
rapportés par une journaliste de MSNBC, Donald Trump aurait même
surenchéri le lendemain, en soulevant le spectre d'une nouvelle course à
l’armement. Jeudi, Vladimir Poutine avait ordonné le renforcement de la
force de frappe nucléaire de la Russie, notamment afin de la rendre
capable de percer tout bouclier antimissile.
Comme souvent, c'est un tweet qui a semé la confusion. Jeudi 22 décembre, Donald Trump a déclaré sur Twitter que les Etats-Unis « doivent grandement renforcer et accroître leur capacité nucléaire tant que le monde n’aura pas retrouvé la raison »
dans ce domaine. Donald Trump aurait ensuite surenchéri son propos
vendredi lors d’une conversation avec une journaliste de la chaîne
d’information MSNBC. « S’il le faut, il y aura une course à l’armement », aurait-il déclaré.
Ces commentaires bellicistes sont en contradiction avec la politique d'Obama qui, depuis son discours de Prague en 2009, s'est fait l'avocat d'un monde sans armes nucléaires, rappelle notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet.
Donald Trump souhaite-t-il changer de politique ou ses propos ont-ils simplement pour but de répondre à Vladimir Poutine qui a déclaré jeudi vouloir renforcer la force nucléaire de son pays pour la rendre capable de percer tout bouclier antimissile ?
La réaction de son porte-parole, Sean Spencer, laisse entendre que la deuxième option est la bonne. « Il y a des pays autour de la planète en ce moment qui parlent d'augmenter leurs capacités nucléaires. Et les Etats-Unis ne vont pas observer ça de loin et permettre que cela arrive sans agir en conséquence », a-t-il déclaré sur CNN, sans mentionner précisément la Russie. « Donald Trump fera le nécessaire pour protéger le pays si des Etats veulent menacer notre sécurité ou notre souveraineté », a conclu le futur porte-parole de la Maison Blanche. Il a tout de même tenté de nuancer les propos du magnat de l’immobilier, en excluant la perspective d’une course à l’armement.
S’agissait-il d’une simple mise en garde contre ceux qui seraient tentés d'attaquer les Etats-Unis et visait-elle la Russie ? Vladimir Poutine, en tout cas, ne s’est pas vraiment montré surpris de ces déclarations. Lors de sa conférence de presse annuelle, vendredi, il a déclaré qu'il n'y avait « rien d'inhabituel » dans les propos de Donald Trump.
Ces commentaires bellicistes sont en contradiction avec la politique d'Obama qui, depuis son discours de Prague en 2009, s'est fait l'avocat d'un monde sans armes nucléaires, rappelle notre correspondant à Washington, Jean-Louis Pourtet.
Donald Trump souhaite-t-il changer de politique ou ses propos ont-ils simplement pour but de répondre à Vladimir Poutine qui a déclaré jeudi vouloir renforcer la force nucléaire de son pays pour la rendre capable de percer tout bouclier antimissile ?
La réaction de son porte-parole, Sean Spencer, laisse entendre que la deuxième option est la bonne. « Il y a des pays autour de la planète en ce moment qui parlent d'augmenter leurs capacités nucléaires. Et les Etats-Unis ne vont pas observer ça de loin et permettre que cela arrive sans agir en conséquence », a-t-il déclaré sur CNN, sans mentionner précisément la Russie. « Donald Trump fera le nécessaire pour protéger le pays si des Etats veulent menacer notre sécurité ou notre souveraineté », a conclu le futur porte-parole de la Maison Blanche. Il a tout de même tenté de nuancer les propos du magnat de l’immobilier, en excluant la perspective d’une course à l’armement.
S’agissait-il d’une simple mise en garde contre ceux qui seraient tentés d'attaquer les Etats-Unis et visait-elle la Russie ? Vladimir Poutine, en tout cas, ne s’est pas vraiment montré surpris de ces déclarations. Lors de sa conférence de presse annuelle, vendredi, il a déclaré qu'il n'y avait « rien d'inhabituel » dans les propos de Donald Trump.
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