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Attaque dans un village ivoirien à la frontière guinéenne

Attaque dans un village ivoirien à la frontière guinéenne

Un soldat ivoirien dans le quartier de Yopougon à Abidjan, décembre 2012. (Photo d'illustration)
© AFP PHOTO/ SIA KAMBOU

Un village situé dans l'ouest de la Côte d'Ivoire a été la cible d'assaillants venus de la Guinée voisine, dans la nuit du 21 au 22 décembre. Les circonstances de cette attaque sont encore troubles.

L'information a été confirmée par une source au ministère de la Défense ivoirien, ce jeudi 22 décembre. Le village de Kpe Aba, à l'ouest de la Côte d'Ivoire, a été attaqué dans la nuit du 21 au 22 décembre par des assaillants venus de la Guinée toute proche. Des renforts ont été envoyés sur place dans la journée pour sécuriser la population qui avaient fui à quelques kilomètres de là.
Armés de Kalachnikov, ils ont tué un villageois, blessé plusieurs autres et brûlé des maisons avant de se retirer du côté guinéen de la frontière, selon le ministre ivoirien de la Défense, Alain Richard Donwahi. « Nous n'avons pas de problème avec la Guinée, mais il s'agit d'une zone où nous avons déjà connu des tels incidents : les paysans, d'un côté comme de l'autre, ont du mal à repérer et respecter la frontière », explique le ministre.
La Guinée dément
Une autre source sécuritaire citée par l'AFP affirme que ce sont des militaires guinéens accompagnés de civils qui auraient mené l'attaque. « A ce stade, je ne peux pas dire si les assaillants étaient des militaires », poursuit Alain-Richard Donwahi, qui précise avoir pris contact avec les autorités guinéennes. « L'important est que nous nous retrouvions entre pays frères pour mieux délimiter et matérialiser cette frontière », souligne-t-il.
En janvier 2013, des militaires guinéens avaient occupé ce même village de Kpe Aba, avant de se retirer fin février, suite à des discussions entre les deux gouvernements. Abidjan et Conakry avaient alors récusé l'existence de tout conflit frontalier entre les deux pays.
De son côté, une source proche de l'état-major guinéen a démenti toute implication de l'armée et souligné que les villages guinéens de la zone étaient eux aussi parfois ciblés par des assaillants transfrontaliers venus, en l'espèce, de Côte d'ivoire.

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