Pollution record en Chine: l'OMS évoque des conséquences sur la santé publique
Des
mesures d’urgence sont en place depuis vendredi dernier, mais rien n’y
fait : Pékin et une vingtaine d’autres villes dans le nord de la Chine
restent exposées à une pollution record de l’air. La pire vague de
pollution de cette année devrait encore durer au moins jusqu’à mercredi
21 décembre. Quelque 460 millions de Chinois sont exposés à l’air
toxique, et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde
contre les risques pour la santé que ce véritable « airpokalypse »
comporte.
Avec notre correspondante à Pékin, Heike Schmidt
Les salles d’attente des hôpitaux sont bondées, la pollution rend malade, surtout les enfants, exposés à l’air chargé d’une poussière ultrafine qui s’incruste dans les poumons.
Les conséquences à long terme seront néfastes, prédit Bernard Schwartländer, représentant en Chine de l’OMS : « Les études le prouvent, c’est cancérogène. L’exposition de longue durée à l’air pollué et surtout à ces particules fines invisibles représente un risque important », dit-il.
La santé publique est en danger. Les coûts pour la société seront énormes, ajoute Bernard Schwartländer : « Des pertes inestimables sont causées par les gens qui ne peuvent plus se rendre au travail et par la production qui baisse. Ces coûts indirects dépassent de loin les coûts directs. »
Les mesures d’urgence prouvent que Pékin prend le problème au sérieux. Mais ces mesures ne suffisent pas, estime Bernard Schwartländer : « Nous devons de façon dramatique fermer les usines polluantes. Les coupables, ce sont les centrales à charbon et l’industrie lourde consommatrice de charbon. »
Et de conclure : « Souvent, ces usines ne sont pas équipées de filtres modernes. Ou si elles le sont, elles sont à l’arrêt parce que cela coûte trop cher. Et personne ne les contrôle. Beaucoup reste faire ! » En attendant, l’ « airpokalypse» tue plus d’un million de Chinois chaque année.
Les salles d’attente des hôpitaux sont bondées, la pollution rend malade, surtout les enfants, exposés à l’air chargé d’une poussière ultrafine qui s’incruste dans les poumons.
Les conséquences à long terme seront néfastes, prédit Bernard Schwartländer, représentant en Chine de l’OMS : « Les études le prouvent, c’est cancérogène. L’exposition de longue durée à l’air pollué et surtout à ces particules fines invisibles représente un risque important », dit-il.
La santé publique est en danger. Les coûts pour la société seront énormes, ajoute Bernard Schwartländer : « Des pertes inestimables sont causées par les gens qui ne peuvent plus se rendre au travail et par la production qui baisse. Ces coûts indirects dépassent de loin les coûts directs. »
Les mesures d’urgence prouvent que Pékin prend le problème au sérieux. Mais ces mesures ne suffisent pas, estime Bernard Schwartländer : « Nous devons de façon dramatique fermer les usines polluantes. Les coupables, ce sont les centrales à charbon et l’industrie lourde consommatrice de charbon. »
Et de conclure : « Souvent, ces usines ne sont pas équipées de filtres modernes. Ou si elles le sont, elles sont à l’arrêt parce que cela coûte trop cher. Et personne ne les contrôle. Beaucoup reste faire ! » En attendant, l’ « airpokalypse» tue plus d’un million de Chinois chaque année.
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