L'industrie navale française à la conquête des marines africaines

Par Olivier Fourt

Diffusion : dimanche 4 décembre 2016

 

L’EDIC (Engin de Débarquement d’Infanterie et de Chars) Sabre cédé par l'armée française à la marine nationale sénégalaise. Un bâtiment adapté aux missions de surveillance des approches maritimes et de soutien logistique opérationnel. defense.gouv.fr

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C'est un marché en plein développement, particulièrement en Afrique de l'Ouest, celui des «patrouilleurs» destinés à lutter en mer contre la pêche illégale, les attaques de pirates ou de terroristes. Depuis le début de la décennie, les pays de la région ont commencé à s'équiper. L'industrie navale française est sur les rangs mais la concurrence asiatique est féroce, avec des prix très bas pour les navires dits d'entrée de gamme. La question de la sécurité des espaces maritimes et côtiers sera l'un des sujets abordés lors du Forum sur la paix et la sécurité en Afrique, qui s'ouvre ce lundi 5 décembre à Dakar.