Les projets de l'Agence spatiale européenne contraints par les budgets des Etats
La
réunion des ministres des pays membres de l'Agence spatiale européenne
(ESA) s'est achevé ce vendredi 2 décembre. Il devait définir le budget
de l'agence et ses grandes missions stratégiques. Si la prochaine
mission vers Mars et la poursuite de l'engagement européen dans la
Station spatiale internationale ont été validées, ce fut au détriment
d'autres programmes.
L'Europe enverra bien un robot sur la Planète rouge en 2020. La deuxième partie de la mission ExoMars
a été validée ce vendredi. Les Etats membres de l'Agence spatiale
européenne mettent la main à la poche pour boucler le budget mais pas
entièrement. L'ESA va devoir dégager 100 millions d'euros sur ses autres
programmes. Cela pourrait donc les impacter.
« Cela aura un effet sur de futurs engagements, sur des missions qui seront lancées dans une dizaine d'années, mais sur lesquelles on doit commencer à travailler dès maintenant », estime Alvaro Gimenez, le directeur de la science.
On pense notamment à eLisa, un détecteur spatial d'ondes gravitationnelles, qui ne pourrait désormais voler que dans les années 2030. Autre mission à faire les frais de ce conseil : AIM, ce projet d'étude d'un astéroïde pour apprendre comment protéger la terre en cas d'impact est tout simplement annulé.
La bonne nouvelle en revanche, est pour les astronautes européens : ils pourront continuer à voler à bord de la Station spatiale internationale. L'ESA maintient son engagement dans le projet jusqu'en 2024. « Cela va nous permettre de continuer nos activités scientifiques dans la station, et les vols de nos astronautes sont déjà prévus jusque 2019 », indique David Parker, directeur des vols habités.
Cela fait un heureux : l'Italien Luca Parmitano, qui devrait profiter de cette mission en 2019 pour faire son deuxième séjour à bord de la Station.
« Cela aura un effet sur de futurs engagements, sur des missions qui seront lancées dans une dizaine d'années, mais sur lesquelles on doit commencer à travailler dès maintenant », estime Alvaro Gimenez, le directeur de la science.
On pense notamment à eLisa, un détecteur spatial d'ondes gravitationnelles, qui ne pourrait désormais voler que dans les années 2030. Autre mission à faire les frais de ce conseil : AIM, ce projet d'étude d'un astéroïde pour apprendre comment protéger la terre en cas d'impact est tout simplement annulé.
La bonne nouvelle en revanche, est pour les astronautes européens : ils pourront continuer à voler à bord de la Station spatiale internationale. L'ESA maintient son engagement dans le projet jusqu'en 2024. « Cela va nous permettre de continuer nos activités scientifiques dans la station, et les vols de nos astronautes sont déjà prévus jusque 2019 », indique David Parker, directeur des vols habités.
Cela fait un heureux : l'Italien Luca Parmitano, qui devrait profiter de cette mission en 2019 pour faire son deuxième séjour à bord de la Station.
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