Accéder au contenu principal

Le plus grand gorille au monde proche de l'extinction

Gorille, de l'espèce beringei en voie de disparition, photographié en aout 2015 dans le parc national de Virunga dans l'Est de la RDC.
© PETER MARTELL / AFP

C'est l'Union internationale pour la conservation de la nature qui tire la sonnette d'alarme dans son nouvel inventaire de la faune et de la flore mondiale. Cette espèce appartenant aux grands singes est victime d'une poussée de braconnage en République démocratique du Congo.

Son ADN est identique à 98% à celui de l'homme. C'est donc l'un de nos plus proches cousins, dont les jours pourraient bien être comptés. L'union internationale pour la conservation de la nature vient de classer le gorille des plaines orientales dans la catégorie des espèces « en danger critique » de disparition. La dernière étape avant l'extinction des 3800 spécimens toujours à l'état sauvage.
Imposant du haut de son mètre 80 pour 250 kilos, le plus grand des primates vit uniquement dans les forêts de la République démocratique du Congo. Et il a vu sa population diminuer de 70% en vingt ans. En cause, la guerre civile qui a secoué le pays de 1996 à 2003, et la disparition d'une partie de son habitat naturel, victime notamment de l'exploitation minière illégale.
Mais le grand singe est surtout la proie du braconnage qui sévit toujours en RDC. Le primate y est chassé pour sa viande, et les rangers congolais ont bien du mal à lui garantir un environnement propice à sa survie. 
La force légendaire du gorille des plaines oriental ne suffira donc pas. Il pourrait disparaitre complètement des forêts congolaises d'ici cinq ans, si aucune mesure d'urgence n'est mise en place pour le protéger.
Pour l’heure, il rejoint les 5 107 espèces animales et végétales en danger critique d’extinction. Le chimpanzé et le bonobo sont eux aussi de plus en plus menacés. L’UICN met en revanche en avant la situation du panda géant et de l’antilope du Tibet qui font partie des quelques espèces à reprendre du poil de la bête grâce à des politiques ciblées de conservation. Une maigre consolation, alors qu’un tiers des espèces comptabilisées par l’organisation serait à terme menacé d’extinction.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Le Bénin interdit les exportations d'ananas coloré à l'éthéphon

Le Bénin interdit les exportations d'ananas coloré à l'éthéphon Par Claire Fages Diffusion : lundi 19 décembre 2016   L'abus d'éthéphon pour colorer l'ananas au Bénin est sans doute lié à cette particularité variétale, mais aussi à la structuration encore imparfaite de la filière béninoise. ©AFP/PHOTO-KAMPBEL in Partager 9 Réagir print Les autorités béninoises veulent redorer l'image de leur ananas, bloqué l'an dernier aux frontières européennes pour excès d'éthéphon, un produit qui accélère la coloration extérieure du fruit. Le Bénin interdit les exportations d'ananas coloré artificiellement à l'éthéphon. Une mesure radicale annoncée par le gouvernement béninois pour redorer l'image de la filière. L'éthéphon est un éthylène de synthèse parfaitement autorisé en Europe pour accélérer la croissance et la coloration...

Université des sciences et technologies du Bénin

Université des sciences et technologies du Bénin Université des sciences et technologies du Bénin Siège de l'USTB à  Cotonou Informations Fondation 1996 Fondateur   Frédéric Dohou Type Université privée Régime linguistique Français Localisation Coordonnées 6° 22′ 58″ Nord ,  2° 27′ 22″ Est Ville Cotonou Pays   Bénin Campus 2 campus à  Cotonou  et 1 campus à  Porto-Novo Chiffres clés Étudiants 3 798  (en 2007) 1 Niveau Bac+2 à Bac+8 ( Doctorat ) Divers Affiliation Association internationale des universités  (AIU) Réseau des universités des sciences et technologies des pays d'Afrique au sud du Sahara (RUSTA) Géolocalisation sur la carte :  Bénin modifier   L' université des sciences et technologies du Bénin  ( USTB ) est une  université privée  d' Afrique de l'Ouest  dont le siège est situé sur le  domaine universitaire de K...

France: la première «route solaire» inaugurée en Normandie

France: la première «route solaire» inaugurée en Normandie Par RFI Publié le 22-12-2016 Modifié le 22-12-2016 à 22:44 La ministre de l'Environnement Ségolène Royal a inauguré des panneaux photovoltaïques installés sur le goudron d'une route départementale dans l'Orne, le 22 décembre 2016. REUTERS/Benoit Tessier Dans le département de l'Orne, en Normandie, une voie départementale a été recouverte de dalles photovoltaïques, sur 1 kilomètre. Il s'agit de panneaux solaires sur le sol capables de supporter le poids du trafic routier. C'est une première mondiale inaugurée jeudi 22 décembre par la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal. A s'y méprendre, on pourrait croire que la chaussée est recouverte d'ardoises semblables à celles des toits des maisons normandes. Ces quelque 2 800 ...