Le 5e patient greffé du cœur artificiel Carmat est décédé
Le cinquième patient équipé
d’un cœur artificiel Carmat est décédé en octobre dernier, a-t-on appris
ce mercredi. L'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)
demande maintenant à l’entreprise de suspendre les implantations de ses
prothèses cardiaques.
Le patient avait été équipé d’un cœur artificiel un mois et demi avant de décéder.
Il faisait partie d’une nouvelle phase de test lancée cet été, une phase importante qui devait impliquer 20 patients souffrants d'insuffisance cardiaque terminale à travers l’Europe avec des objectifs de survie de 180 jours.
Si cette phase est réussie, elle permettrait à l’entreprise française d’entrevoir la commercialisation du cœur artificiel le plus évolué du monde.
Cela commence donc plutôt mal. Pour l’heure, on ne connaît pas encore exactement la raison de ce décès et on ne sait donc pas si la prothèse est en cause. Dans le doute, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a demandé à Carmat de suspendre toute nouvelle implantation.
Rappelons que les 4 premiers patients sont tous décédés,
mais la prothèse n'était en cause que pour les deux premiers et la
première phase avait été jugée réussie puisque 3 patients sur 4 avaient
survécu plus de 30 jours voire plusieurs mois.
Cet échec va donc être analysé en profondeur. Le cœur artificiel est un immense espoir pour de nombreux patients dans le monde et représente aussi de très importants enjeux financiers.
Dans un communiqué publié mercredi soir, Carmat affirme que les analyses « n'ont pas montré d'implication de la prothèse dans le décès » du 5e patient. « Nous pouvons affirmer que les analyses réalisées n'ont pas montré d'implication de la prothèse dans le décès du patient. La prothèse ayant fonctionné normalement lors des 3 dernières implantations, notre motivation à apporter une alternative à ces patients faisant face à une impasse thérapeutique totale ne cesse de croître », a déclaré Stéphane Piat, directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué.
Il faisait partie d’une nouvelle phase de test lancée cet été, une phase importante qui devait impliquer 20 patients souffrants d'insuffisance cardiaque terminale à travers l’Europe avec des objectifs de survie de 180 jours.
Si cette phase est réussie, elle permettrait à l’entreprise française d’entrevoir la commercialisation du cœur artificiel le plus évolué du monde.
Cela commence donc plutôt mal. Pour l’heure, on ne connaît pas encore exactement la raison de ce décès et on ne sait donc pas si la prothèse est en cause. Dans le doute, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a demandé à Carmat de suspendre toute nouvelle implantation.
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Cet échec va donc être analysé en profondeur. Le cœur artificiel est un immense espoir pour de nombreux patients dans le monde et représente aussi de très importants enjeux financiers.
Dans un communiqué publié mercredi soir, Carmat affirme que les analyses « n'ont pas montré d'implication de la prothèse dans le décès » du 5e patient. « Nous pouvons affirmer que les analyses réalisées n'ont pas montré d'implication de la prothèse dans le décès du patient. La prothèse ayant fonctionné normalement lors des 3 dernières implantations, notre motivation à apporter une alternative à ces patients faisant face à une impasse thérapeutique totale ne cesse de croître », a déclaré Stéphane Piat, directeur général de l'entreprise, cité dans le communiqué.
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