La France, pas si généreuse que ça avec les chômeurs?
Alors
que patronat et syndicats français n'arrivent toujours pas à se mettre
d'accord sur une nouvelle convention régissant l'assurance-chômage,
voilà une étude qui pourrait alimenter le débat. Selon une note de la
direction générale du Trésor publiée mercredi 21 décembre, qui compare
les aides que touchent les chômeurs de 16 pays européens, la France
n'est pas particulièrement généreuse en général avec les demandeurs
d'emploi, même si le système français est tout de même plus favorable
dans certains cas.
Dans cette
étude, le Trésor a choisi de prendre en compte toutes les aides que
touche un chômeur : les revenus nets de l'assurance-chômage, mais aussi
les baisses d'impôts et les allocations logements ou familiales que
certains pays accordent spécifiquement aux demandeurs d'emploi.
D'après ces calculs, au début, un chômeur français touche environ 67% de son ancien salaire, ce qui est un peu moins que la moyenne européenne. Puis, en fin de droits, les demandeurs d'emploi français voient leurs ressources chuter plus brutalement que les autres européens parce que leurs revenus proviennent avant tout des allocations chômage contrairement à d'autres pays qui se sont dotés d'une palette d'aides pour les chômeurs bien plus large. Des chômeurs qui, en contrepartie, sont indemnisés moins longtemps par l'assurance-chômage.
A (RE)LIRE → Assurance chômage: l’ombre de la présidentielle plane sur les discussions
En revanche, toujours selon cette étude, la France se montre plus généreuse avec ceux qui percevaient un salaire élevé. Leur taux d'indemnisation initial est supérieur à la moyenne de l'échantillon retenu. Et avec plus de 6 100 euros par mois, le plafond maximum des allocations est le plus haut d'Europe.
Autre avantage du système français, il ne faut avoir travaillé que quatre mois au cours des 28 derniers mois pour toucher des allocations chômage.
D'après ces calculs, au début, un chômeur français touche environ 67% de son ancien salaire, ce qui est un peu moins que la moyenne européenne. Puis, en fin de droits, les demandeurs d'emploi français voient leurs ressources chuter plus brutalement que les autres européens parce que leurs revenus proviennent avant tout des allocations chômage contrairement à d'autres pays qui se sont dotés d'une palette d'aides pour les chômeurs bien plus large. Des chômeurs qui, en contrepartie, sont indemnisés moins longtemps par l'assurance-chômage.
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En revanche, toujours selon cette étude, la France se montre plus généreuse avec ceux qui percevaient un salaire élevé. Leur taux d'indemnisation initial est supérieur à la moyenne de l'échantillon retenu. Et avec plus de 6 100 euros par mois, le plafond maximum des allocations est le plus haut d'Europe.
Autre avantage du système français, il ne faut avoir travaillé que quatre mois au cours des 28 derniers mois pour toucher des allocations chômage.
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