Espagne: les syndicats défient à nouveau le gouvernement Rajoy
Samedi,
30 000 personnes (selon les organisateurs), à l’appel des deux
principaux syndicats espagnols, ont manifesté à Madrid pour demander
l'abrogation de la réforme du travail. Après avoir perdu de nombreux
adhérents au profit des mouvements citoyens, les organisations
syndicales ont voulu démontrer qu'elles pouvaient reprendre la main.
Avec notre correspondante à Madrid, Diane Cambon
Absents ces dernières années des mouvements de contestations citoyens, les syndicats cherchent aujourd'hui à reconquérir la rue espagnole et à mesurer leur force.
Leur premier combat de cette législature vise la récupération des droits des travailleurs, après quatre ans de coupes sociales, comme l'explique Alberto Miguel Lorens, syndicaliste de l'Union générale des travailleurs : « Principalement, ce que l'on demande, c’est le retrait de la réforme du travail qui précarise les salaires et les conditions de travail. Car même s'il y a des postes qui se créaient, comme l'annonce le gouvernement en montrant ses chiffres, c'est d'abord très peu et ce sont des aux conditions très précaires. »
Equité
La reprise économique que vit l'Espagne, avec une croissance attendue cette année de 3,2%, est l'un des arguments des syndicats pour réclamer plus d'équité dans la répartition des richesses comme le souligne le syndicaliste Javier Torino : « Oui, la crise est passée comme dit le gouvernement mais il n'y a pas eu de répercussion sur le salaires, sur rien du tout. Toutes les personnes qui cherchent un travail savent bien que c'est très dur et celles qui le trouvent ont des salaires en dessous du minimum nécessaire pour vivre. »
Mardi les syndicats, le patronat et le gouvernement de Mariano Rajoy doivent se réunir pour aborder l'épineuse question de la réforme du travail. Le syndicats espèrent y faire entendre leur voix.
Absents ces dernières années des mouvements de contestations citoyens, les syndicats cherchent aujourd'hui à reconquérir la rue espagnole et à mesurer leur force.
Leur premier combat de cette législature vise la récupération des droits des travailleurs, après quatre ans de coupes sociales, comme l'explique Alberto Miguel Lorens, syndicaliste de l'Union générale des travailleurs : « Principalement, ce que l'on demande, c’est le retrait de la réforme du travail qui précarise les salaires et les conditions de travail. Car même s'il y a des postes qui se créaient, comme l'annonce le gouvernement en montrant ses chiffres, c'est d'abord très peu et ce sont des aux conditions très précaires. »
Equité
La reprise économique que vit l'Espagne, avec une croissance attendue cette année de 3,2%, est l'un des arguments des syndicats pour réclamer plus d'équité dans la répartition des richesses comme le souligne le syndicaliste Javier Torino : « Oui, la crise est passée comme dit le gouvernement mais il n'y a pas eu de répercussion sur le salaires, sur rien du tout. Toutes les personnes qui cherchent un travail savent bien que c'est très dur et celles qui le trouvent ont des salaires en dessous du minimum nécessaire pour vivre. »
Mardi les syndicats, le patronat et le gouvernement de Mariano Rajoy doivent se réunir pour aborder l'épineuse question de la réforme du travail. Le syndicats espèrent y faire entendre leur voix.
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