Dopage: la Russie toujours pointée du doigt
Tous
les regards convergent encore vers la Russie après les révélations du
deuxième volet du rapport McLaren. La Fédération de bobsleigh et
skeleton a retiré les Mondiaux de 2017 à Sotchi. En biathlon, le
Français Martin Fourcade menace de boycotter des épreuves de la Coupe du
monde. Côté football, le président de la Fifa, Gianni Infantino, assure
que la meilleure solution ne passe pas par le boycott du Mondial 2018.
Le
rapport McLaren ne laisse pas insensibles les instances internationales
sur l’état du dopage en Russie. Le 9 novembre dernier, lors du second
volet dévoilé par le juriste canadien Richard McLaren, plus de 1 000 sportifs russes et plus de 30 sports
sont mis en cause dans des pratiques dopantes. Richard McLaren a
précisé que les identités de 695 sportifs, dont 19 non-Russes, avaient
été transmises aux fédérations internationales concernées.La Russie peut-elle accueillir la Coupe du monde de football ?
Pour le président de la Fifa, Gianni Infantino, il n’y a aucune raison pour que la Coupe du monde ne se déroule pas sur le sol russe. « Les boycottages et les exclusions n'ont jamais résolu aucun problème. La Fifa n'est pas le gendarme du monde, ni la police mondiale du dopage », déclare dans une interview à l'hebdomadaire allemand Der Spiegel celui qui dirige le football mondial, parue ce lundi 19 décembre, en réponse à une question sur d'éventuelles conséquences de ce scandale sur l'organisation du Mondial 2018.
Toutefois, Gianni Infantino ne prend pas à la légère ces cas de dopage. « Nos organes disciplinaires se saisiront de tout ce qui a trait au football dans le rapport McLaren », assure l’Italo-Suisse âgé de 46 ans, qui ajoute que les instances de la Fifa « attendent encore d'avoir accès à toutes les informations, mais la Fifa a par ailleurs son propre système anti-dopage. J'ai confiance, nos mesures anti-dopages fonctionneront ».
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