Décès de l’assassin présumé de trois militantes kurdes à Paris
Il
n'y aura pas de procès pour Omer Güney. L'assassin présumé de trois
militantes kurdes, en janvier 2013 à Paris (Xe), est décédé samedi à
l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière des suites d'une grave maladie au
cerveau. Il devait être jugé à partir du 23 janvier.
Il
y a presque quatre ans, le 9 janvier 2013, trois femmes étaient
abattues de plusieurs balles dans la tête dans les locaux du Centre
d'information du Kurdistan, près de la gare du Nord à Paris.
Parmi les victimes figurait Sakine Cansiz, âgée de 54 ans, une des fondatrice du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Rappelons que le PKK est une organisation politique et armée considérée comme terroriste par l'Union européenne.
Omar Gûney avait été arrêté quelques jours après les assassinats mais cet agent d'entretien de 31 ans avait nié les faits malgré les preuves à charge. Il apparaissait notamment sur la vidéosurveillance du centre peu avant les meurtres.
L'enquête française a pointé l'implication des services secrets turcs qui ont officiellement démenti.
Les avocats de victimes ont fait part dans un communiqué de la colère des familles des victimes privées d'un procès public qu'elles attendaient depuis quatre ans. Ils ont déploré qu'une fois de plus, « la France n'est pas capable de juger un crime politique commis sur le territoire français par des services secrets étrangers ».
Parmi les victimes figurait Sakine Cansiz, âgée de 54 ans, une des fondatrice du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Rappelons que le PKK est une organisation politique et armée considérée comme terroriste par l'Union européenne.
Omar Gûney avait été arrêté quelques jours après les assassinats mais cet agent d'entretien de 31 ans avait nié les faits malgré les preuves à charge. Il apparaissait notamment sur la vidéosurveillance du centre peu avant les meurtres.
L'enquête française a pointé l'implication des services secrets turcs qui ont officiellement démenti.
Les avocats de victimes ont fait part dans un communiqué de la colère des familles des victimes privées d'un procès public qu'elles attendaient depuis quatre ans. Ils ont déploré qu'une fois de plus, « la France n'est pas capable de juger un crime politique commis sur le territoire français par des services secrets étrangers ».
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