Danemark: jugée pour avoir combattu le groupe EI
Nouvelle
audience ce mardi pour une jeune Danoise d’origine kurde, détenue
depuis 6 mois dans une prison de Copenhague. Johanna Palani est jugée
pour être partie combattre en Irak et en Syrie aux côtés des Kurdes
contre les jihadistes de l’Etat islamique. Elle risque jusqu’à deux ans
de prison. Ses soutiens dénoncent une politique du deux poids deux
mesures.
Johanna Palani a
combattu du côté des peshmergas en Irak et des milices kurdes des Unités
de protection du peuple en Syrie, deux groupes soutenus par la
coalition internationale qui se bat contre l'Etat islamique et dont fait
partie le Danemark.
En novembre 2014, la jeune Danoise, née dans un camp de réfugiés à Ramadi en Irak, décide de mettre de côté ses études en sciences politiques et en philosophie à l'université de Copenhague, pour aller combattre le groupe terroriste Etat islamique.
« Hypocrisie »
Elle entendait alors défendre, selon ses mots, « les droits des femmes, la démocratie, les valeurs européennes, qui lui ont été inculquées en tant que Danoise ». De retour à Copenhague pour quelques jours de repos en septembre 2015, Johanna Palani se voit notifier une interdiction de voyager pendant un an. Elle est arrêtée 9 mois plus tard après s’être rendue au Qatar.
Selon le Service de sécurité et de renseignement danois, 125 personnes ont quitté le Danemark pour aller faire le jihad depuis 2013. Pour lutter contre ces départs, la législation a été durcie. Bien que luttant dans l'autre camp, Johanna Palani en fait aujourd’hui les frais. Une « hypocrisie » dénonce son avocate. « C’est une honte », dit Erbil Kaya, « nous sommes le premier pays au monde à punir une personne qui a combattu du même côté que la coalition internationale ».
En novembre 2014, la jeune Danoise, née dans un camp de réfugiés à Ramadi en Irak, décide de mettre de côté ses études en sciences politiques et en philosophie à l'université de Copenhague, pour aller combattre le groupe terroriste Etat islamique.
« Hypocrisie »
Elle entendait alors défendre, selon ses mots, « les droits des femmes, la démocratie, les valeurs européennes, qui lui ont été inculquées en tant que Danoise ». De retour à Copenhague pour quelques jours de repos en septembre 2015, Johanna Palani se voit notifier une interdiction de voyager pendant un an. Elle est arrêtée 9 mois plus tard après s’être rendue au Qatar.
Selon le Service de sécurité et de renseignement danois, 125 personnes ont quitté le Danemark pour aller faire le jihad depuis 2013. Pour lutter contre ces départs, la législation a été durcie. Bien que luttant dans l'autre camp, Johanna Palani en fait aujourd’hui les frais. Une « hypocrisie » dénonce son avocate. « C’est une honte », dit Erbil Kaya, « nous sommes le premier pays au monde à punir une personne qui a combattu du même côté que la coalition internationale ».
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