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A la Une: la future nouvelle administration américaine

A la Une: la future nouvelle administration américaine

mediaREUTERS/Kevin Lamarque
« Durant sa campagne, Donald Trump n’a cessé de répéter sa volonté de faire le ménage à Washington et de débarrasser le gouvernement fédéral des élites politiques et des lobbyistes ». Pourtant, au regard des nominations au sein de sa future équipe, « il semble faire exactement l’inverse », estime le Washington Post.

« Mais Donald Trump n’aura pas le dernier mot sur ces nominations », fait remarquer de son côté le New York Times. Les personnes désignées pour occuper les hautes fonctions dans la nouvelle administration américaine « vont devoir traverser un long processus afin de garantir qu’elles travailleront pour le bien des Américains et non pas pour leur enrichissement personnel. Selon la loi, elles doivent soumettre des centaines de documents financiers, se séparer de leurs fortunes et de leurs postes et faire d’autres concessions afin d’éviter des conflits d’intérêts. Ensuite, ceux qui ont été nommés par le président élu vont faire l’objet d’une enquête de la police fédérale. Le FBI va passer au crible les 15 dernières années de leur vie. Tout cela avant qu’ils n’arrivent devant le Sénat. La Chambre haute a non seulement le pouvoir de confirmer ou de rejeter leurs nominations. Elle possède aussi ses propres règlementations pour vérifier l’intégrité de ces personnes. Ceux qui ont été choisis par Donald Trump ont donc devant eux une route semée d’embuches », conclut le New York Times.

Le Chicago Tribune se veut rassurant : « Même si Donald Trump arrivait à placer les candidats de son choix aux postes qu’il leur a désigné, même si lui-même était confirmé à son poste de président, les pères fondateurs de notre Nation nous ont fourni un outil précieux pour sauver la République face à l’évidence d’une incompétence unique dans l’histoire des présidents américains : l’impeachment, la procédure de destitution ».
 
Colombie : Cour constitutionnelle ouvre la voie à la mise en œuvre du plan de paix 

« Il n’y a plus d’obstacle à la paix », titre El Espectador. La Cour constitutionnelle a approuvé le « fast track », la procédure accélérée, qui était la condition pour que le plan de paix puisse enfin être mis en œuvre, précise Semana. Et par huit voix contre une, les magistrats de la Cour constitutionnelle ont accordé au président de la République les facultés d’émettre les décrets nécessaires pour que les différents points négociés avec les FARC aient force de loi, rapporte El Colombiano.

« La paix s’est transformée en réalité juridique », s’est félicité un sénateur. De fait, le Congrès a les mains libres pour mettre en œuvre au plus vite l’accord de paix, l’opposition étant minoritaire, indique El Espectador. Celle-ci a déclaré qu’elle participerait à toutes les discussions et qu’elle ne s’agenouillerait pas devant le Congrès.

Et pourtant, à partir de la semaine prochaine, les FARC seront bien présents au Congrès colombien. La guérilla sera représentée par trois civils au Sénat et trois à la Chambre des députés. Ils n’auront pas le droit de vote, mais pourront participer aux débats. Le congrès devra voter les lois comprises dans les accords de paix : la loi sur l’amnistie, sur la juridiction spéciale pour la paix, sur la participation politique des FARC. « On verra alors si cette session parlementaire entrera dans l’histoire comme le Congrès de la Paix » conclut El Espectador.

Venezuela : la bataille politique reprend à l’Assemblée nationale
 
Alors que les Vénézuéliens font la queue pendant des heures devant les banques pour déposer leurs billets de 100 bolivars que le gouvernement a décidé de retirer de la circulation, l’opposition reprend sa bataille contre l’exécutif à l’Assemblée nationale. Les membres de la coalition de l’opposition, la MUD, majoritaire au Parlement, ont adopté hier une déclaration.
Celle-ci détermine « la responsabilité politique du président Nicolas Maduro pour la grave rupture de l’ordre constitutionnel et démocratique, la violation des droits de l’Homme et la destruction des fondements économiques et sociaux du pays », rapporte El Universalaujourd’hui. Selon le journal, les députés opposés au pouvoir chaviste vont maintenant étudier la possibilité de convoquer le président devant l’Assemblée nationale et d’entamer des poursuites judiciaires pour les faits qui lui sont reprochés.
« Mais l’opinion publique se pose une question », conclut de son côté El Nacional : « Quelle valeur a une résolution de cette nature adoptée par une assemblée nationale à qui la Cour constitutionnelle, à la botte du pouvoir, refuse toute reconnaissance légale » ?

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