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RDC: inquiétude quant au retour d’ex-combattants dans leurs provinces d'origine Quelque 320 ex-combattants sont arrivés la semaine dernière à Goma (photo), la capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. © RFI/Leonora Baumann Par RFI Publié le 28-11-2016 Modifié le 28-11-2016 à 23:13 En RDC, un peu plus de 1 300 ex-combattants de différents groupes armés sont sur le point de rejoindre leurs provinces d'origine. Démobilisés fin 2013 pour la plupart, ces ex-combattants sont censés avoir achevé un programme de formation et de réinsertion à la vie civile, ce qui leur permet de retrouver leur milieu d'origine. Mais sur le terrain les associations s'inquiètent déjà de la capacité des villages d'origine à accueillir et proposer du travail à tous ces ex-combattants qui retournent à la vie civile. Eclairage au Nord-Kivu où moins 70 groupes armés sont toujours actifs. Quelque 320 ex-combattants sont arrivés la semaine dernière à Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. A en croire le site internet du programme de désarmement congolais et les autorités locales, ces personnes démobilisées vont pouvoir rentrer dans leurs villages, armés d'une formation de 3 mois à un métier, de type menuisier, coiffeur, maçon ou encore électricien. Cette mini-formation doit leur permettre de se réintégrer dans la vie civile. Cent dollars seront également remis à chacun ainsi qu'un kit correspondant au métier choisi. Mais sur le terrain, nombreux sont ceux déjà qui s'inquiètent de l'efficacité de ce programme. Les kits de réinsertion seraient souvent revendus par ces personnes qui ont besoin de cash, témoignent des sources jointes sur place. La formation serait aussi trop courte pour permettre une reconversion véritable : les ex-combattants partis il y a 3 ans n'ont souvent rien qui les attend sur place, pas de travail ni de structures sur lesquels s'appuyer. Résultat, le principal risque est celui d'être recruté à nouveau par des groupes armés qui pullulent dans la région. Selon une association basée dans le Massisi, sur 280 ex-combattants revenus depuis juillet, une trentaine est déjà repartie travailler pour des groupes armés.

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RDC: inquiétude quant au retour d’ex-combattants dans leurs provinces d'origine


Quelque 320 ex-combattants sont arrivés la semaine dernière à Goma (photo), la capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC.
© RFI/Leonora Baumann

En RDC, un peu plus de 1 300 ex-combattants de différents groupes armés sont sur le point de rejoindre leurs provinces d'origine. Démobilisés fin 2013 pour la plupart, ces ex-combattants sont censés avoir achevé un programme de formation et de réinsertion à la vie civile, ce qui leur permet de retrouver leur milieu d'origine. Mais sur le terrain les associations s'inquiètent déjà de la capacité des villages d'origine à accueillir et proposer du travail à tous ces ex-combattants qui retournent à la vie civile. Eclairage au Nord-Kivu où moins 70 groupes armés sont toujours actifs.

Quelque 320 ex-combattants sont arrivés la semaine dernière à Goma, la capitale du Nord-Kivu, dans l'est de la RDC. A en croire le site internet du programme de désarmement congolais et les autorités locales, ces personnes démobilisées vont pouvoir rentrer dans leurs villages, armés d'une formation de 3 mois à un métier, de type menuisier, coiffeur, maçon ou encore électricien.
Cette mini-formation doit leur permettre de se réintégrer dans la vie civile. Cent dollars seront également remis à chacun ainsi qu'un kit correspondant au métier choisi.
Mais sur le terrain, nombreux sont ceux déjà qui s'inquiètent de l'efficacité de ce programme. Les kits de réinsertion seraient souvent revendus par ces personnes qui ont besoin de cash, témoignent des sources jointes sur place.
La formation serait aussi trop courte pour permettre une reconversion véritable : les ex-combattants partis il y a 3 ans n'ont souvent rien qui les attend sur place, pas de travail ni de structures sur lesquels s'appuyer.
Résultat, le principal risque est celui d'être recruté à nouveau par des groupes armés qui pullulent dans la région. Selon une association basée dans le Massisi, sur 280 ex-combattants revenus depuis juillet, une trentaine est déjà repartie travailler pour des groupes armés.

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