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Le gaturel liquéfié, solution pour l'Afrique en mal d'électricité

Le gaturel liquéfié, solution pour l'Afrique en mal d'électricité

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«L'unité flottante est plus adaptée aux pays en développement qu'une usine de regazéification sur la terre ferme», selon Anne-Sophie Corbeau chercheuse au Kapsarc, le centre saoudien d'études et de recherche pétrolière.©Jacob Silberberg/Getty Images

    L'Afrique souhaite importer du gaz naturel liquéfié, pour alimenter ses centrales électriques. Les projets de stockages flottants se multiplient, comme en Côte d'Ivoire.

    La Côte d'Ivoire pourrait devenir à partir de 2018 la principale porte d'entrée du GNL, le gaz naturel liquéfié, en Afrique de l'Ouest. Le but est de fournir en gaz, peu cher en ce moment et moins polluant que le charbon, deux nouvelles centrales électriques, à Songon et Grand Bassam, dans la région d'Abidjan. Le tout à partir d'une unité flottante, installée à Vridi, pour stocker et regazéifier le GNL.
    Comme l'explique Anne-Sophie Corbeau chercheuse au Kapsarc, le centre saoudien d'études et de recherche pétrolière, l'unité flottante est plus adaptée aux pays en développement qu'une usine de regazéification sur la terre ferme : « C'est un bateau qui peut recevoir un autre bateau, décharger la cargaison et ensuite facilement envoyer le gaz regazéïfié pour le marché. Ce bateau, si on n'en a plus besoin, il s'en va. Donc pour les pays qui n'ont pas beaucoup de capitaux, c'est parfois la seule solution, ils ne peuvent pas débourser 1 ou 2 milliards d'euros pour construire un nouveau terminal de regazéification. Il est beaucoup plus facile pour eux de payer la location de ce bateau annuellement. »

    La compagnie française Total a pris la tête du projet ivoirien, signe que le débouché africain devient intéressant pour le gaz naturel liquéfié, qui viendrait du Qatar ou des Etats-Unis et par la suite d'autres pays gaziers d'Afrique.

    L'Egypte importe du gaz naturel liquéfié de cette manière depuis l'an dernier, pour combler ses besoins en électricité, en attendant que ses propres nouveaux champs gaziers entrent en production. C'est la solution qu'envisagent également le Ghana, le Sénégal, le Maroc, le Kenya, l'Afrique du Sud et le Soudan.

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