Accéder au contenu principal

Procès Simone Gbagbo: les témoins de la défense devraient être appelés à comparaître

L'ex-première dame ivoirienne, Simone Gbagbo, lors de son deuxième procès devant la justice ivoirienne à Abidjan, le 31 mai 2016.
© ISSOUF SANOGO / AFP

Après deux semaines de suspension, le procès de Simone Gbagbo devait reprendre ce lundi 28 novembre en Côte d'Ivoire. L'ex-première dame est poursuivie devant la Cour d’assises d’Abidjan pour « crimes de guerre et crimes contre l'humanité » pendant la crise post-électorale. Mais ce matin encore, l'intéressée n'est pas venue. En revanche, ses avocats et le procureur général semblent avoir trouvé un accord sur la question des comparutions des témoins réclamés par la défense.

L'ex-première dame de Côte d'Ivoire et la reprise de son procès étaient attendues pour ce lundi. Finalement, il a été question d’une courte demi-heure de débats sur la médiation entre le bâtonnier des avocats et le procureur général, Ali Yéo.
L’objet du litige : les demandes de comparution des témoins jugés clés par la défense de Simone Gbagbo, comme le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, ou l’ancien Premier ministre, Jeannot Kouadio Ahoussou. La cour ayant jusque là refusé de faire comparaître ces témoins, maître Habiba Touré et Rodrigue Dadjé avaient estimé que les droits de la défense étaient bafoués et avaient donc décidé de boycotter ce procès.
Mais deux semaines après cette décision, chacun semble avoir mis un peu d’eau dans son vin. Les avocats de Simone Gbagbo sont revenus dans le prétoire. Le procureur général, lui, a expliqué que des demandes de comparution seraient introduites auprès des témoins réclamés par la défense. « Cela peut-être long », a précisé le procureur Ali Yéo. « Pas de tout, cela peut aller très rapidement », a aussitôt rétorqué maître Dadjé pour la défense.
Demain mardi 29 novembre, Simone Gbagbo devrait revenir dans le box des accusés où elle comparaît depuis le mois de mai pour « crimes contre l’humanité » durant la crise post-électorale.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Obama supprime un système de surveillance des musulmans avant l'arrivée de Trump

Obama supprime un système de surveillance des musulmans avant l'arrivée de Trump Par RFI Publié le 23-12-2016 Modifié le 23-12-2016 à 03:27 Barack Obama a demandé la suppression d'un programme de surveillance mis en place après le 11-Septembre et qui visait les musulmans et les arabes. REUTERS/Carlos Barria Barack Obama n'a jamais caché son opposition à l'idée de Donald Trump de créer une base de données recensant les musulmans se trouvant aux Etats-Unis ou essayant d'y entrer. Mais une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche, il ne pourra plus faire grand-chose pour empêcher son successeur de mettre son projet à exécution, s'il le souhaite. Il profite donc de ses dernières semaines au pouvoir pour au moins le priver d'un outil qui lui permettrait de réinstaurer un registre à forte conn...