Accéder au contenu principal

Corée du Sud: la menace d'une destitution pèse sur la présidente Park Geun-hye

Corée du Sud: la menace d'une destitution pèse sur la présidente Park Geun-hye

mediaDes manifestannts dans les rues de Séoul pour demander la démission de la présidente Park Geun-hye, à Séoul, le 25 novembre 2016.REUTERS/Kim Kyung-Hoon
Les Sud-Coréens à nouveau dans la rue ce samedi 26 novembre pour demander la démission de la présidente Park Geun-hye. La colère continue de monter dans le pays suite au scandale de la conseillère occulte et amie proche de la chef de l’Etat. Un vote de destitution pourrait avoir lieu dès la semaine prochaine et l’étau se resserre. Les manifestants sont attendus très nombreux dans les prochaines heures.
Les Sud-Coréens pourraient vivre ce samedi des manifestations record pour le pays, avec deux millions de personnes attendues dans les rues. Vendredi, étudiants, syndicalistes et agriculteurs ont battu le rappel, ces derniers prévoyant de faire entrer un convoi de mille tracteurs dans Séoul.
La popularité de la présidente s’est effondrée à 4% d’opinions favorables, selon les derniers sondages, et la perspective d’une destitution se rapproche. De plus en plus de députés s’y déclarent favorables y compris des membres de son parti, le parti Saenuri.
Un vote pourrait être organisé le 2 décembre, au plus tard le 9 décembre, selon les déclarations de plusieurs parlementaires. 200 voix sur 300 seront nécessaires pour obtenir une destitution.
L’opposition et les indépendants en totalisent déjà 171. Si 40 députés du parti au pouvoir se prononcent pour, comme ils l'ont annoncé, la procédure aboutira. Mais elle devra être validée par la Cour constitutionnelle.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Obama supprime un système de surveillance des musulmans avant l'arrivée de Trump

Obama supprime un système de surveillance des musulmans avant l'arrivée de Trump Par RFI Publié le 23-12-2016 Modifié le 23-12-2016 à 03:27 Barack Obama a demandé la suppression d'un programme de surveillance mis en place après le 11-Septembre et qui visait les musulmans et les arabes. REUTERS/Carlos Barria Barack Obama n'a jamais caché son opposition à l'idée de Donald Trump de créer une base de données recensant les musulmans se trouvant aux Etats-Unis ou essayant d'y entrer. Mais une fois qu'il aura quitté la Maison Blanche, il ne pourra plus faire grand-chose pour empêcher son successeur de mettre son projet à exécution, s'il le souhaite. Il profite donc de ses dernières semaines au pouvoir pour au moins le priver d'un outil qui lui permettrait de réinstaurer un registre à forte conn...