Accéder au contenu principal

Corée du Sud: nouvelle manifestation monstre contre Park Geun-hye

Corée du Sud: nouvelle manifestation monstre contre Park Geun-hye

mediaMalgré la neige et le froid glacial, de nombreux manifestants se sont retrouvés à Séoul, ce 26 novembre 2016.REUTERS/Kim Kyung-Hoon
Cela pourrait être la manifestation la plus importante de l’histoire de la Corée du Sud. A Séoul, une nouvelle manifestation massive commence pour exiger la démission de la présidente, Park Geun-hye. Selon les organisateurs, 1,5 million de personnes sont attendues à Séoul, 2 millions dans tout le pays, une mobilisation record. La présidente fait face à une crise de légitimité majeure : elle est engluée dans un immense scandale politico-financier, elle est accusée par la justice de complicité dans une affaire d’extorsion de fonds à de grandes entreprises…
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Il y a déjà beaucoup de monde à Ganghwamun, la grande place de Séoul, devenue chaque samedi le point de ralliement des manifestants. La neige tombe et le froid est glacial. Beaucoup portent des ponchos en plastique de toutes les couleurs. Ils sont venus de tout le pays, à l’appel de centaines d’associations. Beaucoup de jeunes, étudiants, lycéens. Des familles avec des enfants Un millier d’agriculteurs sont venus… en tracteurs.
Les manifestants ont été autorisés à s’approcher jusqu’à 200 mètres du palais présidentiel, qui surplombe, au loin, la place de Ganghwamun. Sur toutes les pancartes, drapeaux, autocollants, un seul mot d’ordre : « Park Geun-hye démission ». Il faut noter que, depuis le début de la contestation, toutes les manifestations se déroulent sans violence, dans une ambiance très calme, presque festive.
Les manifestants crient leur colère face à une présidente, Park Geun-hye, qui est accusée par les procureurs de « complicité » dans un scandale de corruption. Mais Park Geun-hye s’est murée dans le silence, elle joue la montre et refuse de répondre aux convocations du parquet, en dépit de ses précédentes promesses. La mobilisation a donc aussi pour but de faire pression sur les partis politiques, qui s’apprêtent à lancer début décembre une procédure parlementaire de destitution.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

La Chine instaure une taxe sur la pollution industrielle

La Chine instaure une taxe sur la pollution industrielle Par RFI Publié le 25-12-2016 Modifié le 26-12-2016 à 07:13 Une centrale électrique, ici le 16 décembre 2016, derrière un épais nuage de brouillard à Pékin, où l'alerte rouge avait été déclenchée à cause d'un pic de pollution dans une grande partie du pays. REUTERS/Stringer Le Parlement chinois a adopté une loi instaurant une taxe sur la pollution industrielle, applicable à partir de 2018. Une première dans un pays qui souffre durement de la pollution atmosphérique. Un pic de pollution de six jours vient de toucher un tiers de la population. Il a entraîné le déclenchement d’une alerte rouge dans les grandes villes du nord du pays. Sur les chaînes de télévision d’Etat, l’information est reprise en boucle. A compter de 2018, les usines chinoises devront p...

Chine: Yiwu, le centre mondial de la fabrication des décorations de Noël

Chine: Yiwu, le centre mondial de la fabrication des décorations de Noël Par RFI Publié le 26-12-2016 Modifié le 26-12-2016 à 14:26 Noël, vu et apprécié comme une fête, avant tout commerciale en Chine... RFI/Stéphane Lagarde Selon le quotidien China Daily , la plupart des décorations de Noël sont fabriquées à Yiwu, dans le sud du pays. Aucune autre ville au monde ne possèderait un marché aussi important pour la vente en détail. Mais les élections aux Etats-Unis jettent déjà une ombre sur cet « atelier du monde ». Avec notre correspondante à Pékin , Heike Schmidt Des boules en verre et en plastique, des bonnets rouges en feutrine ou encore des serre-têtes décorés à l'effigie du père Noël... 60% de ces objets seraient assemblés, cousus ou peints à Yiwu, dans le sud de la Chine, avant d'être acheminés dans tous ...