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Madagascar: la Croix-Rouge en quête d’une nouvelle façon d’aider les populations

Une vue de la capitale Antananarivo à Madagascar.
© REUTERS/Thomas Mukoya

Depuis trois ans, une crise alimentaire sévère en partie liée à la sécheresse sévit dans le sud de Madagascar. Pourtant chaque année, c'est le même branle-bas de combat d'ONG qui apportent leurs aides en urgence. Le rendez-vous annuel du Fonds de la Croix-Rouge française se tient jusque ce mercredi 30 novembre à Antananarivo. Que faire pour ne plus agir uniquement dans l'urgence, mais sur le long terme ? Une solution a été présentée.

Dans le monde, sur 100 dollars dépensés en aides internationales, seulement 40% sont investis pour prévenir et réduire les risques de catastrophe. Et pour cause : on associe souvent l'humanitaire aux situations d'urgence.
Pourtant, pour le professeur Jean-François Mattei, président du Fonds de la Croix-Rouge française, l'humanitaire doit aussi être du long terme. « Tous les hôpitaux ont un service d’urgence. Mais quand l’urgence est soignée, le malade est orienté vers un service de cardiologie, de neurologie. Bref, il est pris en charge pour à nouveau le rendre autonome. Je pense que dans l’action humanitaire, il faut sauver la personne et ensuite, lui permettre d’atteindre à nouveau l’autonomie », illustre-t-il.
L'autonomisation des Etats
L'autonomie des populations pourrait déjà passer par l'autonomisation des Etats, dans la gestion de leurs crises. Mbolatiana Andriamiarinosy est coordinatrice nationale du programme African Risk Capacity, une assurance mise en place en 2012 par des pays membres de l'Union africaine. Objectif : aider les Etats souscripteurs à se relever des catastrophes naturelles.
L'an dernier, le Sénégal a bénéficié d'une indemnisation de 16,5 millions de dollars suite à un épisode de sécheresse. « L’innovation avec cette assurance, c’est qu’elle arrive à temps par rapport aux autres appels d’état d’urgence qui n’arrivent que huit mois après la sécheresse », explique la coordinatrice nationale.
D'après l'assurance, la cotisation annuelle de Madagascar s'élèverait à environ un million de dollars et aurait pu permettre à la Grande Île d'obtenir un décaissement de trois millions de dollars pour la crise alimentaire en cours dans le Sud.
Chronologie et chiffres clés

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