Venezuela: l’opposition à Maduro marque le pas dans la rue
Des manifestants anti-Maduro à Caracas, le 23 janvier 2017.REUTERS/Carlos Garcia Rawlins
Au
Venezuela, l'opposition a repris la rue ce lundi pour sa rentrée 2017.
Depuis des mois, elle cherche à obtenir le départ du Président Nicolas
Maduro. L'objectif de cette manifestation était d’obtenir du Conseil
national électoral (CNE), la tenue d'élections générales cette année
après la suspension du référendum révocatoire en octobre dernier. Ou en
tout cas exiger le calendrier électoral 2017 avec notamment des
élections régionales dont la date n'a toujours pas été fixée. Mais
l’appel a été peu suivi.
Avec notre correspondant à Caracas, Julien Gonzalez
Deux mille à trois mille personnes ont défilé dans les rues de Caracas ce lundi à l’appel de l’opposition, bien loin notamment des centaines de milliers de personnes qui s'étaient rassemblées le 1er septembre dernier lors de la « prise de Caracas ».
Parmi les manifestants, Maria Alejandra. Elle a pris sur son temps de travail pour défiler ce lundi. Avec sa pancarte « des élections maintenant », elle regrette que la manifestation ne soit pas massive : « Il y a beaucoup moins de monde que lors des dernières manifestations ! Les gens sont désespérés et frustrés. Et l'opposition a participé au dialogue avec le gouvernement, espérant d'autres résultats que la situation actuelle et c'est ce qui fait également que la population rejette l'opposition. Mais le fait que gens ne soient pas là ne veut pas dire qu'ils n'en ont pas marre ! »
Mais elle-même se dit résignée : « Aujourd'hui, je n'attends pas de changements majeurs mais je suis venue manifester mon mécontentement. Demain, on verra s'il faut de nouveau aller marcher. »
« Je ne perds pas espoir »
Après la suspension du référendum révocatoire, la possibilité du départ du président Maduro avant la fin de son mandat en janvier 2019 semble réduite. Mais Tamara Galavis veut tout de même y croire : « Pour moi, il n'y aurait jamais eu de référendum révocatoire parce que le gouvernement n'allait pas le permettre. Mais je ne perds pas espoir : la fin de ce gouvernement cette année, c'est possible ! »
Seulement pour cette manifestante, l’union est un impératif : « Nous sommes dans le premier mois de l'année donc nous avons le temps. Il faut mettre la pression dans la rue. Les chavistes sont très peu nombreux maintenant ; nous, nous avons plus de pouvoir. S'il y a une paralysation de nombreux secteurs, nous pourrons obtenir le changement. »
► A (RE)ECOUTER : Crise politique, hyperinflation: le Venezuela est-il au bord du gouffre?
Même si l'opposition n'a pu accéder au Conseil national électoral, elle a tout de même remis sa feuille d'exigences à l'un des recteurs du CNE.
Deux mille à trois mille personnes ont défilé dans les rues de Caracas ce lundi à l’appel de l’opposition, bien loin notamment des centaines de milliers de personnes qui s'étaient rassemblées le 1er septembre dernier lors de la « prise de Caracas ».
Parmi les manifestants, Maria Alejandra. Elle a pris sur son temps de travail pour défiler ce lundi. Avec sa pancarte « des élections maintenant », elle regrette que la manifestation ne soit pas massive : « Il y a beaucoup moins de monde que lors des dernières manifestations ! Les gens sont désespérés et frustrés. Et l'opposition a participé au dialogue avec le gouvernement, espérant d'autres résultats que la situation actuelle et c'est ce qui fait également que la population rejette l'opposition. Mais le fait que gens ne soient pas là ne veut pas dire qu'ils n'en ont pas marre ! »
Mais elle-même se dit résignée : « Aujourd'hui, je n'attends pas de changements majeurs mais je suis venue manifester mon mécontentement. Demain, on verra s'il faut de nouveau aller marcher. »
« Je ne perds pas espoir »
Après la suspension du référendum révocatoire, la possibilité du départ du président Maduro avant la fin de son mandat en janvier 2019 semble réduite. Mais Tamara Galavis veut tout de même y croire : « Pour moi, il n'y aurait jamais eu de référendum révocatoire parce que le gouvernement n'allait pas le permettre. Mais je ne perds pas espoir : la fin de ce gouvernement cette année, c'est possible ! »
Seulement pour cette manifestante, l’union est un impératif : « Nous sommes dans le premier mois de l'année donc nous avons le temps. Il faut mettre la pression dans la rue. Les chavistes sont très peu nombreux maintenant ; nous, nous avons plus de pouvoir. S'il y a une paralysation de nombreux secteurs, nous pourrons obtenir le changement. »
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Même si l'opposition n'a pu accéder au Conseil national électoral, elle a tout de même remis sa feuille d'exigences à l'un des recteurs du CNE.
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